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Petit historique de Viviers

Nous créons la nouveauté, l’exclusivité dans le but de vous différencier.

Etymologie et nom de la commune : Viviers vient du latin vivarium “pièce d’eau d’étendue restreinte destinée à l’élevage des poissons pour la consommation”. Viviers s’est appelé Viviers la Montagne pendant la Révolution.

Occupant un site où l’implantation humaine est attestée depuis la préhistoire, un château-fort succéda à un oppidum gallo-romain surveillant l’importante voie qui passait dans la vallée. Ce premier château est attesté dans une bulle du pape Clément IV en 1267. Le château sera intégré à la constuction du nouveau fort construit en haut de la bastide, après la signature d’un paréage en 1339, entre le roi Philippe VI de Valois et les co-seigneurs du lieu, les héritiers des Vintrou.

Cette Bastide comprenait donc le fort proprement dit (grand quadrilatère de 100 m de côté avec tours, fossés, deux ponts-levis) et la partie basse dite “la ville” où les habitations étaient organisées suivant un plan d’ensemble à partir de rues tracées suivant un axe nord-sud, dans le sens de la pente, le tout entouré de murailles. C’est le juge de Villelongue qui marqua les emplacements des maisons. Les rues furent tracées. On dénomma également les lieux : Villeneuve, les Cailles, Mérault, l’Enclos, les Juifs, la Maréchale, la Droite, les Merles, Mandoul, Cougot, la Traverse, le Colombié, la Pénavayrié, Larroque, En Mathieu. D’abord 90 maisons furent édifiées, peu après, 20 nouvelles maisons furent construites, mais ce n’était plus dans la plaine. Le village s’éleva par gradins vers le château et l’église. Deux grands chemins se croisaient sur la commune, le premier venant de Soual et allant vers Labruguière, l’autre venant de Saïx (Sendrone) et se dirigeant vers Verdalle.

Le château appartenait à la famille de Martin à partir de son achat par Antoine de Martin, seigneur de Roquecourbe, en 1565. Il fut avec son fils Antoine l’un des chefs du parti catholique de la région. Antoine de Martin, fils, fut fait prisonnier lors de la prise de Castres par les protestants, en 1574, et fut mis à la rançon, il réussit à s’échapper mais fus repris et sa rançon fut alors doublée. Durant les guerres de religion, Viviers eut à subir 4 sièges entre 1565 et 1590.

Aux XVIIème et XVIIIème siècles on perça les murs épais du château de grandes fenêtres. De 1820 à 1850 de grands travaux de restauration donnèrent au château son aspect actuel. Le village va s’étendre vers l’ouest. Dans cette période récente, les constructions se développeent sur le plateau situé entre Saïx et Viviers. Les 2 chemins de randonnées et de découverte du patrimoine sont plus récents.

 

 

Voici les décors sculptés du monument aux morts de Viviers ainsi que quelques explications :

 

Les hommes sont absents, ils se battaient le fusil ou le révolver à la main. Il en mourrait par milliers mais les femmes aussi combattaient tenant la charrue, la faucille, la faux ou le râteau. Images qui nous viennent du fond des âges avec les gestes répétés et immuables, scènes bucoliques qui nous rappellent les géorgiques de Virgile. Et devant cette nature indifférente aux peines des hommes, ces femmes accomplissant des tâches indispensables avec un stoïcisme remarquable...

 

Saint-Martin, patron de la paroisse de Viviers, descendu de son cheval que l'on aperçoit au fond du tableau, couvre de son manteau un soldat bléssé au sol. Le geste du Saint symbolise les généreux versements en or de tous les Français pour couvrir les premiers emprunts. Ce sont encore les réquisitions loyalement acceptées et subies. Le pauvre soldat frissonnant symbolise le froid et l'agonie des hivers de guerre.

 

Face Est : Le labour fait par les femmes, on voit s'écheelonnant dans le fond du tableau les maisons u village. Il représente le rêve du combattant au milieur des dangers, des dures fatigues de la guerre. Celui-ci est découragé en pensant à ses champs qu'il a abandonnés. Il aperçoit dans sa plaine sa femme conduisant les boeufs au labour, cette vision le rassire, le console,et lui rappell le doux souvenir du village.

 

Face Ouest : Saint Roch accompagné d'une soeur de la Charité, visite un hôtpital de bléssés. Protecteur traditionnel de Viviers il guérit, console et continue au front son oeuvre charitable. Il est pour le poilu l'emblème du village, il évoque aussi par là le souvenir des fêtes joyeuses du 16 août, de nos étés brûlants, des êtres chéris qu'il a laissés au foyer.

 

Face Sud : les semailles, ce bas-relief complète le précédent. Les femmes après avoir labouré, sèment, au premier plan l'une d'elles se repose de son travail en soignant son enfant. Il symbolise le dur labeur des femmes pendant la guerre sans oublier leur rôle maternel.